« Ibrahim, cheval pur-sang », par Pierre-Jules Mêne
France, vers 1850

Petite statuette de lévrier en plâtre, par Pierre-Jules Mêne
France, vers 1850

Plâtre d’atelier représentant un lévrier, par Pierre-Jules Mêne
France, vers 1850

« Deux lévriers jouant avec une balle », plâtre d’atelier, par Pierre-Jules Mêne
France

« Chèvre broutant », plâtre d’atelier, par Pierre-Jules Mêne
Paris, France, vers 1844

« Mouton debout », plâtre d’atelier, par Pierre-Jules Mêne
France

Vache et son veau, plâtre d’atelier, par Pierre-Jules Mêne
France, vers 1850

Biographie

Pierre-Jules Mêne, France (1810 – 1879)

Sculpteur français.

Fils d’un tourneur sur cuivre, Pierre-Jules Mêne naît dans le quartier populaire du Faubourg-Saint-Antoine. En 1822, la famille s’installe au 12, rue du Vertbois, dans le quartier du Temple, où le père, s’étant inscrit à la Réunion des fabricants de bronzes, crée un atelier qui se spécialise dans la lustrerie et la réalisation des flambeaux. Initié très jeune au travail du métal, Pierre-Jules collabore, dans un premier temps, à l’entreprise paternelle auprès de ses frères et de son père. De tempérament artiste, il commence à pratiquer le dessin très tôt et collectionne gravures et dessins, avec une prédilection toute particulière pour le peintre Horace Vernet dont il appréciait le style et connaissait l’oeuvre à la perfection. Il se marie en 1832 avec Hortense-Caroline Monnereau qui restera sa compagne durant toute sa vie. Dés lors il quitte l’atelier paternel et cherche à vivre de son art : la sculpture . Il doit pour vivre, pratiquer des métiers peu en rapport avec sa vocation tout en continuant sa formation artistique auprès du sculpteur sur bois René Compaire. Il fait fait ses débuts au Salon en 1838 et il exposera jusqu’en 1879 et devient très vite populaire. Profitant de la vogue animalière initiée par Barye et Fratin, il sut se faire une place de premier plan en explorant presque uniquement les domaines de la chasse et des courses de chevaux, et sa réussite commerciale fut incontestablement plus brillante que celle de ses confrères. Comme Barye, Mêne ouvre, dés 1837 sa propre fonderie pour éditer ses œuvres et, plus tard, celles de son gendre, le sculpteur Auguste Cain. Il s’occupe lui-même, avec beaucoup de soins, de la fonte et de la ciselure.